Skip to main content

EN BREF: Les mots (maux) de la biodiversité

EN BREF 1

La question climatique domine aujourd’hui le discours public tandis que la conscience sur l’état de notre biodiversité est là où était le climat il y a 20 ans. Mais les deux sont étroitement liées.

Le terme biodiversité est composé du préfixe bio qui vient du grec βίος/bíos et signifie vie et du mot diversité.

Au sens large, la diversité du vivant = la biodiversité = diversité biologique, désigne la variété et la variabilité de la vie sur Terre, du monde vivant sous toutes ses formes et dans toutes ses interactions : c'est-à-dire la variété d'animaux, de plantes, de champignons et même de micro-organismes tels que les bactéries qui composent notre monde naturel.

Chacune de ces espèces et chacun de ces organismes travaillent ensemble dans les écosystèmes, comme une toile complexe, pour maintenir l'équilibre et soutenir la vie.

La biodiversité fournit des services écosystémiques, c’est-à-dire elle soutient tout ce dont nous avons besoin dans la nature pour survivre : p. ex. la nourriture, l'eau propre, la qualité de l’air, la régulation de la température etc. Elle n’est donc pas seulement notre patrimoine naturel : elle est aussi notre filet de sécurité et la base de notre prospérité. 

Que sont ces services écosystémiques ?

Sources : Biodiversité en Suisse, État et évolution ; OFEV 2023

Photo: KKL

**************************************************************

EN BREF 2

La biodiversité fournit des services écosystémiques, c’est-à-dire elle soutient tout ce dont nous avons besoin dans la nature pour survivre : p. ex. la nourriture, l'eau propre, la qualité de l’air, la régulation de la température etc.  Ces services écosystémiques sont définis comme des « contributions de la nature aux populations ». Elle n’est donc pas seulement notre patrimoine naturel : elle est aussi notre filet de sécurité et la base de notre prospérité. 

Que sont ces services écosystémiques ?

Lorsque des services écosystémiques disparaissent (tels que la pollinisation ou la régulation du climat), ce sont non seulement une partie des activités humaines, mais aussi l’agriculture et l’habitabilité de certaines régions, qui sont menacées.

Les services écosystémiques sont répartis en quatre catégories, en fonction du type de contribution qu’ils apportent à l’homme :

  • les services d’approvisionnement : biens produits directement par les écosystèmes tels que les denrées alimentaires, l’eau, le bois, les matières premières, les agents énergétiques et les médicaments

  • les services de régulation : prestations résultant de la régulation opérée par les écosystèmes telles que l’épuration de l’air et de l’eau, la régulation du climat, l’atténuation des inondations et la protection contre l’érosion

  • les services culturels : prestations non matérielles fournies par les écosystèmes telles que la satisfaction de besoins esthétiques, spirituels et intellectuels par la beauté des paysages, la détente et l’héritage culturel

  • les services d’assistance : prestations nécessaires à la fourniture de tous les autres services écosystémiques telles que la pollinisation, la production primaire, la formation de nouveaux sols et les cycles des éléments nutritifs

La qualité et la disponibilité des services écosystémiques dépendent souvent de l’état de la biodiversité. Ainsi, la perte d’espèces peut avoir des conséquences directes sur les écosystèmes – et donc sur les services fournis par ces derniers.

© dehaudt.com - All rights reserved